Hier etait donc ma derniere journee en Australie Occidentale et chez mes hotes.
Les pauvres n’ont guere ete epargnes par les imponderables durant les deux semaines que j’ai passees aupres d’eux : mon bagage absent a l’aeroport, le cambriolage et tout ce qui en a decoule, une thunderstorm ( = orage) comme la region n’en a pas connu depuis 50 ans (on a dine aux bougies un soir), jusqu’a 5 Woofers a gerer simultanement… sans compter qu’ils ont aussi leurs boulots officiels a cote.
Bref, ils meritaient bien un peu de repos. Manque de bol, c’est la qu’a debarque – en avance – un Woofer italien. Le personnage n’etant pas parfaitement doue en anglais et qui plus est un vrai moulin a parole, les derniers jours ont un petit fond de calvaire. Avec Peter (mon co-woofer allemand pour ceux qui ont pas suivi), nous nous eclipsons a la moindre occasion pour echapper a ce fleau instoppable.
Lundi soir : l’Italien s’est mis en tete de cuisiner le diner. Des pates evidemment. L’intention est louable en soi. Mon hotesse lui a bien rappele de terminer sa tambouille suffisamment tot, car j’ai un vague avion a prendre.
Rien n’y fait : a 8 heures, et malgre des « dans 20 minoutes » a repetition, le repas n’est toujours pas pret. Et il faut vraiment que je parte. Peter et moi nous decidons a nous mettre en route; l’Italien insiste pour qu’on mange ses pates.
Resultat : nous quittons la maison munis d’une boite en plastique contenant le repas vaguement acheve. Et l’Italien qui nous retient : « mais il faut du parmesan, c’est pas possible ! »
Je suis pas sur qu’il ait completement saisi que je parte. Ah si, il a l’air de vaguement capter lorsqu’il insiste pour faire la bise. Peter et moi nous carapattons en contenant difficilement nos eclats de rire.
Et c’est ainsi que je mange des spagetthis bolognaise en route vers l’aeroport…
Moi, j’en connais un qui n’aurait pas hésité à rater l’avion !!!!