Les toilettes de l’Enfer

Le reste de mon séjour en Corée du Sud est relativement anecdotique. Il faut dire qu’on est hors-saison, du coup, la plupart des hôtels que je fréquente sont entre assez et carrément vides. Et pas vraiment non plus d’endroit à couper le souffle. Finalement, j’arrive comme prévu à Busan, sur la côte Sud, d’où je prends un ferry de nuit pour le Japon.

Je m’attendais à une petite bourgade. Raté. Il s’agit ni plus ni moins que de la seconde ville du pays, et de son plus grand port. C’est ça de se réserver toujours la surprise plutôt que d’apprendre par cœur des guides de voyage.

Quoi qu’il en soit, j’embarque donc. Busan nous livre -à moi et aux autres passagers – un adieu magnifique, avec son pont aux lumières multicolores, le tout sous le regard de la plein Lune, par-dessus le marché 😎

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La nuit sur le bateau est l’occasion pour moi d’avoir ma première prise de contact avec les célèbres toilettes japonaises. Pour ceux qui ne connaîtraient pas, imaginez l’opposé extrême des chiottes turques : pleins de boutons partout pour régler la puissance du jet d’eau qui vous nettoie le popo, la température du siège (je précise que je ne blague absolument pas), …

Résultat des courses : je suis incapable de trouver comment on tire la chasse d’eau, et le jet d’eau robotisé vient asperger les murs et la porte des toilettes.

Oui, ‘fin bon, j’vous y verrais, vous, avec un mode d’emploi en Japonais.

Le lendemain matin, nous débarquons à Fukuoka, sixième ville du pays, située sur l’île du Sud, Kyûshû. Premier ressenti : ça va être un peu plus facile de s’orienter dans les villes nippones que coréennes ou chinoises : les Japonais semblent beaucoup moins dans l’excès, niveau pancartes et signes de toute sorte. En plus, je lis à peu près deux des trois systèmes d’alphabet locaux, les hiraganas et les katakanas, donc c’est plus facile pour me repérer (même si j’avais commencé à apprendre l’alphabet coréen).

Banzai !

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