À Fukuoka, le soir : j’entre dans une salle de pachinkos et pachislots, machines à sous locales adulées fonctionnant avec des billes. J’en ressors au bout de 30 secondes, désireux de conserver mes tympans et mes poumons (oui, j’y suis allé au pif et me suis retrouvé dans la salle fumeur). Comment font-ils pour rester assez des heures, impassibles, dans un tel environnement abrutissant ?
À Fukuoka, dans la matinée : vadrouille près du temple de Sumiyoshi. Un type se gare avec sa grosse bagnole noire, ouvre les portes. Un prêtre shinto arrive et bénit la voiture avec un espèce de bâton-balai. Le type ouvre le coffre. Hop, une autre bénédiction pour l’arrière de la voiture. Pas de jaloux.
À Fukuoka, toujours : en me baladant aléatoirement à la recherche d’un parc, je tombe sur… le quartier coquin de la ville. …De jour. Ambiance très calme, du coup 😀
À Osaka, le soir : déambulage dans la galerie marchande couverte du quartier de Nishinari. Plein de mini-bars (en gros, une boutique avec juste un comptoir) où la clientèle – essentiellement masculine et plutôt âgée – s’essaie au karaoké tout en se faisant servir un petit jaune (enfin, probablement du saké, j’imagine) par des barmaids totalement féminines, entre 20 et 40 ans.
Toutes ces anecdotes étant écrites depuis ma chambre d’hôtel perso avec télé, frigo, lit… enfin matelas au ras du sol, le tout dans… 6 m².
PS : le titre de cet article est un clin d’œil à celui-ci, publié il y a 5 ans. Ce que tout le monde a oublié et dont le monde s’en fout 😛 M’en fiche, je m’amuse tout seul 😮
salut,
merci de nous faire voyager depuis notre canapé au fin fond du Berry. On se délecte de tes commentaires. On attend le prochain article avec impatience…. Bonne route à toi. Steph et Laurent du mercant’
Merci 🙂
Je veux une photo du canapé berrichon, du coup ! Je me suis fait une projection mentale, avec le feu de cheminée, la tête de cerf trônant au-dessus, tout ça, quoi ! 😛