Mes 7 jours de travail à Hualien se terminent, ce qui équivaut quasiment à la fin de mon séjour à Taïwan. Pour autant, je n’ai pas envie de rentrer direct sur Taipei et attendre 2 jours pour prendre mon vol. J’ai encore envie de découvrir de nouveaux endroits sur cette île.
Du coup, je continue vers le Sud de la côte Est, accompagné du volontaire californien de mon hôtel (qui a terminé le boulot en même temps que moi). Le (très lent) train nous conduit jusqu’à Taitung puis de là, on prend un mini-bus pour le village de Dulan. C’est la bonne pioche : pour la première fois de le début de mon voyage, je ne suis pas dans une ville, et c’est vraiment agréable de profiter de la vie locale plus décontractée (même si les Taïwanais de la ville semblent loin d’être les gens les plus stressés du monde). Le personnel comme les clients de l’hôtel que je rencontre sont très sympas et on profite d’un barbecue surprise, malgré la fatigue du voyage. Je regrette déjà de ne pas pouvoir rester plus longtemps dans l’endroit.
Le lendemain matin, on est censé aller faire du surf sur la plage voisine, même si je sais que mon planning sera très serré, vu que je dois remonter juqu’à Taipei pour prendre mon avion partant le lendemain (tenter le trajet de retour le jour même du décollage se révélerait beaucoup trop hasardeux).
Au réveil, j’apprends les attentats en France et me retrouve en attente de nouvelles de proches. Du coup, mon état d’esprit sur la plage est très particulier. Le soir, à l’issue du nouveau long et épuisant voyage en train et après avoir à nouveau consulté les nouvelles, je sors tout seul dans Taipei, pour me noyer dans la foule du marché de nuit de Shilin. Besoin de voir des inconnus sourire et vivre.
Les Philippines.
Je ne suis pas réellement surpris parce que je trouve à Manille, mais ça n’en reste pas moins un changement significatif par rapport à ce qui a précédé dans le voyage : bonjour bruit, pollution, saleté, pauvreté, gens plus nerveux, circulation, chaleur plus forte, transports en commun vétustes bourrés à craquer et police omniprésente dans les rues.
Il n’y a pas que ça, bien sûr, mais ce sont des éléments qui ne peuvent être ignorés.
Heureusement, dans cette jungle urbaine, je retrouve quelques visages connus : la volontaire philippine de mon boulot de Kyoto, qui habite habite la capitale, ainsi qu’une Néerlandaise rencontrée à Osaka, que je croise fortuitement dans mon second hôtel (le premier était un peu trop pourri : bruits de circulation 24h/24 et personnel pas très concerné par son boulot).
Une nouvelle aventure, pleine d’inconnues, commence.
Elle est où la version matinale de ton site ? Aucune news pour le petit déjeuner :p