Aucun des pays que j’ai traversé jusqu’à présent ne l’a été dans son intégralité. Ça n’a jamais été le but d’ailleurs. Il n’empêche que je trouve cela particulièrement frustrant pour l’Argentine et le Chili.
Bref, je le savais depuis le début, le Chili va prendre l’apparence d’une course vers le Nord en une semaine, direction la frontière bolivienne.
Ai-je précisé qu’il y a la Cordillère des Andes et un désert en chemin ?
Ben maintenant c’est fait.
Je n’ai pas des tonnes à raconter sur Santiago, vu que je n’y ai donc passé que 24 heures. La chose la plus notable que j’aie faite a été de me rendre au jardin municipal situé près de la bibliothèque nationale; construit sur une colline, il offre à son sommet une vue sur l’ensemble de la ville, ses gratte-ciels. Et accessoirement les Andes derrière.
Aujourd’hui, direction Valparaiso un peu plus au Nord et carrément sur la côte. La ville est réputée pour son vieux quartier aux maisons colorées et construit sur les hauteurs, ainsi que pour avoir attiré nombre d’artistes en son temps.
Je me trouve être l’unique client de l’hôtel que j’ai choisi, c’est assez rigolo (en soirée, un Hongrois vient doubler les effectifs). Apparement, c’est un peu l’arrière-saison ici.
Alors que je me promène dans les rues plutôt désertes du vieux quartier, une musique metal-grunge-hardcore-destroy émerge d’une fenêtre. Décalage assuré (inutile de dire que j’adore 8) ). Ça me rappelle l’hôtel à Sydney, quand j’entendais chanter la chorale de l’église voisine (peut-être faut-il préciser que j’étais aux toilettes à ce moment précis).
Quelques minutes plus tard, alors que je photographie une facade, une habitante me demande : « ¿Está frío? ».
Pour les réfractaires à l’espagnol mais qui me connaissent quand même, je vous donne un indice : je suis habillé comme d’habitude.
Allez, la parlotte est terminée pour aujourd’hui. Demain, j’essaierai d’explorer un peu plus la ville, avant de changer à nouveau de place.
Santiago :
La fontaine de Neptune dudit jardin.
Un bout de la Plaza de Armas. J’ai pris la photo à cause du chien; y en a plein dormant comme ça dans la rue, dans ce pays.
Valparaiso :
Salut Hugo,
je viens de rattraper mon retard, je t’avais laissé au Vietnam la dernière fois 🙂
Que d’aventures!
J’ai beaucoup aimé le ¿Está frío?, j’imagine totalement.
A plus tard dans un nouveau pays.