[English version below]
Les semaines passent et le rythme est toujours aussi intense.
Dans le cadre d’un de nos cours, nous devons prendre en binôme 10 photos racontant une histoire. La tâche doit être effectuée avec un appareil photo 35 mm SLR. En plus clair pour les non-spécialistes : on prend des photos à l’ancienne, sur du film, pas avec un appareil numérique. Autrement dit : pas de pré-visualisation possible, nombre de photos disponibles limité (on a le droit qu’à une pellicule de 36 photos); bref, pas le droit de se planter. Du coup, c’est un peu stressant.
On décide de photographier notre histoire dans l’appartement de mon binôme. On trouve vite fait 2 acteurs (un condisciple de classe et un des colocs de mon binôme) et on décide de photographier un Dimanche. Préparer une pièce de l’appartement pour l’adapter à notre histoire nous prend une heure, si bien que quand on commence enfin les photos, la lumière du jour diminue dangereusement et ça pose des problèmes d’exposition. Prendre les 10 situations nous prend une autre heure (on prend 2 photos par scène, par sécurité).
Vue de Sydney depuis l’appart de mon binôme, à Ashfield 😎
Mais lorsqu’on obtient le résultat de notre oeuvre, la lumière n’est pas notre souci principal (à part sur la première photo) : on n’a pas pensé à nettoyer l’objectif, car la fille travaillant à l’atelier l’avait déjà fait sous nos yeux. On aurait du, car nos clichés se retrouvent amochés par des poussières démultipliées en taille au premier plan. A part ça, on s’en sort plutôt bien.
Trop d’ombre et de poussières…
Sinon, vous vous souvenez de la compétition pour réaliser un film ? Les réalisatrices des 2 films ayant été désignées, on doit soumettre nos préférences : sur quel film on aimerait le plus travailler, ainsi que 3 choix de postes.
Le jour où j’obtiens mes résultats, je suis un peu énervé. Pas parce que je n’ai obtenu ce que je souhaitais le plus (1er assistant réalisateur), car je savais qu’il y aurait trop de compétition, mais parce qu’aucune de mes préférences n’a été prise en compte : je me retrouve « focus puller » (premier assistant opérateur) sur le film qui me motive le moins.
Mais il faut vite se reprendre et passer à autre chose : le plus important à ce moment est d’accumuler de l’expérience, par n’importe quel moyen. Et apparemment, focus puller, c’est très bien pour ça.
Et puis quelque jours plus tard, j’arrive également à m’insérer dans l’équipe de l’autre film, vu que certains postes sont encore non pourvus dans chaque film (nous ne sommes pas assez nombreux dans la promotion pour couvrir les 2 x 14 rôles) : me voilà donc « clapper loader » (deuxième assistant opérateur). Ça me permettra de comparer les différences de production sur les deux films, et ça aussi, c’est bon pour mon expérience 🙂
Et puisqu’il est question d’expérience : le week-end dernier, nous avons eu deux cours de cinématographie (ce qui veut dire au passage que j’ai bossé TOUS les jours la semaine dernière). On a filmé tant en intérieur qu’en extérieur.
En intérieur, on réutilise un plateau construit par les élèves de la promotion précédente. En extérieur, on a l’occasion de filmer caméra sur l’épaule : non seulement c’est très lourd, mais en plus on a besoin de quelqu’un pour nous guider lorsqu’on avance ou recule, donc c’est un peu stressant.
C’est tout pour aujourd’hui, et c’est déjà pas mal, même si j’ai pas tout raconté ! A plus !
[ENGLISH VERSION HERE]
Weeks pass rythme is still intense.
As a part of ours courses, we must shot as a pair 10 pictures telling a story. This task must be executed with a 35 mm SLR camera. More clearly for non-experts: we shoot this the old fashioned way, on film, not with a digital camera. Which means: no preview possible, limited number of available pictures (we can only use a 36 pictures film); in short, we are not allowed to screw things. Consequently, it’s a little stressing.
We decide to shoot our story in my teammate’s flat. We quickly find two actors (a classmate and one of my teammate’s flatmate) we decide to shoot on a Sunday. Preparing a room of the flat to adapt it to our story takes us one hour, meaning that we finally begin shooting, daylight decreases dangerously it causes exposition problems. Shooting the 10 situations takes us another hour (we shoot 2 pictures per scene, for safety).
View of Sydney from my teammate’s flat, at Ashfield 😎
But when we obtain the result of our masterpiece, light is not our main concern (except on the first picture): we didn’t think about cleaning the lense, because the girl working at the equipment store already did it in front of us. We should have, because our pictures suffer from traces of dust multiplied in size on the foreground. Aside from that, it’s good enough.
Too much shade and dust…
On another topic, do you remember the competition for directing a movie? The 2 film directors having been chosen, we must submit our preferences: on which film we would like to work the most, plus 3 position choices.
The day I obtain my results, I’m a little annoyed. Not because I didn’t obtain what I wished the most (1st assistant director), as I knew there would be too much competition for this, but because none of my preferences was taken into account: I end up as focus puller/1st assistant camera on the film which interests me the least.
But I have to quickly pull myself together and move on: the most important thing at this stage is to gain experience, by whatever way possible. And apparently, focus puller is a very good position for that.
Moreover, a few days later, I manage to insert myself in the other film team, given that certain roles are not yet taken for each film (we are not enough in the class to cover the 2 x 14 roles): here I am clapper loader/2nd assistant camera. It will allow me to compare production differences between the two movies, and that also is good for my experience 🙂
Speaking of experience: last weekend, we had two cinematography courses (which means by the way that I worked EVERY day last week). We filmed indoor as well as outdoor.
Indoor, we reuse a set built by the previous semester class. Outdoor, we are able to shoot camera on the shoulder: not only it is very heavy, but we also need someone to guide us when we walk forwards or backwards, so it’s a little stressing.
That’s all for today, and that’s fair enough, even I didn’t tell everything! Seeya!