Archive for the ‘Madagascar’ Category

Les aléas du box-office

vendredi, novembre 2nd, 2012

Voilà, d’ici deux jours, mon voyage sur cette île à la roche rouge va prendre fin.

Dans toute trilogie, il y a un épisode qui est moins bon que les autres, pour différentes raisons : le héros principal a plombé le budget du film en augmentant drastiquement son cachet, l’héroïne a fait son caprice, ou encore le réalisateur a été changé manu militari au dernier moment.

C’est donc tombé sur ce voyage. J’ai déjà certains éléments de réponse, peut-être pas tous encore. Cela fait partie des aléas de ce genre d’expédition, et il faut savoir les accepter. Mon attaché de presse vous fera un communiqué en temps utile pour éclaircir la situation.

Ah mais j’y pense.
J’ai pas d’attaché de presse 😛

J’ai même aucun compte à vous rendre 8)

On va espérer que l’épisode IV, le remake, la préquelle, le reboot ou que sais-je encore sera d’une autre teneur.

Until next time!

PS : Les (rares) photos seront dispos d’ici quelques jours.

La Terre est Ronde, Episode III : The Malagasy Quest

Remerciements :

Christophe, Manon.

Ce voyage est dédié à la mémoire de Louis.

En route vers Majunga

dimanche, octobre 28th, 2012

Hé non, pas de titre avec un jeu de mots foireux aujourd’hui 😛

Mon état de santé s’améliorant un peu et ne disposant pas d’un temps de séjour infini, je décide de me rendre hier matin sur Majunga, ville côtière du Nord-Ouest située à plus de 300km de Tana. Je prends le taxi-brousse avec Manon, une Française que j’ai rencontrée la veille dans mon désormais légendaire hôtel de la capitale.

Au programme dix… – pardon – onze heures de trajet avec pas mal de virages et de dénivelés sur une route qui a au moins le mérite d’être goudronnée. J’ai cru choisir judicieusement en prenant la place du milieu à côté du chauffeur. Erreur fatale : chaque fois qu’il repasse en cinquième – c’est-à-dire souvent – mon genou gauche déguste. La route n’est pas très fréquentée, hormis par d’autres taxi-brousse et plusieurs poids lourds, souvent de l’entreprise THB (la bibine locale).

Evidemment, un trajet en taxi-brousse ne serait rien sans l’accompagnement musical : on commence par la radio diffusant des petites annonces sur fond de musique disco (toujours la même). Au bout d’un moment, comme la radio ne capte plus, le chauffeur plein de ressources branche sa clé USB sur l’allume-cigares pour jouer son propre échantillon de musiques. Le problème ? Chaque fois que le véhicule passe un dos d’âne (c’est-à-dire souvent) ou un nid de poule (c’est-à-dire autant) ou voire même qu’il klaxonne, la clé USB s’arrête… puis reprend le morceau en cours… depuis le début.

Cinquante fois de suite la même mélodie sirupeuse, je vous laisse imaginer 😛

Et puis que serait un trajet de ce genre sans quelques ponts dignes d’Indiana Jones ? Des structures métalliques dont le sol est composé de tôles plus ou moins plates, plus ou moins vissées ou plus moins pas percées ?

Mais ce trajet, c’est aussi l’occasion de passer des hauts plateaux à des paysages plus forestiers. Les parois rocheuses dévoilent des couleurs rouges, vertes et jaunes magnifiques 8)

Bon, maintenant, on va voir à quoi ressemble la mer 🙂

A plus !

Basic Instinct

mercredi, octobre 24th, 2012

Dimanche dernier, me voici arrivé à Antsirabe, à 169 km au Sud d’Antananarivo, après un trajet de 3h et demie dans un taxi-brousse bourré à craquer (note : un taxi-brousse est forcément bourré à craquer), voyage correct ponctué de… douze contrôles : police nationale, gendarmerie, armée, … il y en a pas pour tous les goûts (y a même des madames dans le lot :P).

Antsirabe est beaucoup plus calme que la capitale au niveau du trafic… mais beaucoup plus agitée au niveau démarchage. Comme les tuk-tuk cambodgiens et les motorbikistes vietnamiens, les pousse-pousse d’Antsirabe passent en mode automatique pavlovien dès qu’ils aperçoivent du touriste-big-money.

Mon but initial était de poursuivre vers l’Ouest du pays, mais plus les heures et les jours passent, moins je le sens : les circonstances particulières ayant précédé mon départ, ainsi que l’idée de devoir se farcir des tour operators locaux aux tarifs exorbitants accompagnés de moustiques locaux aux piqures extra-paludisantes achèvent de me convaincre.

Tant pis pour la descente de rivière en pirogue et autres baobabs à foison, je décide de rebrousser chemin pour ultérieurement me diriger vers la côte Nord, dans un coin a priori plus calme.

En voyage, il vaut mieux suivre son instinct, plutôt que les parcours tout tracés. Bien m’en a pris, car je vois mal comment j’aurais pu faire la descente de rivière avec les menus ennuis de santé qui surviennent quelques jours plus tard (ennuis probablement dus à un jeu de fruits trop coupé à l’eau frelatée; je vous passe les détails :P, mais gros gros moment de solitude la nuit dernière ^^;; ).

Me voilà donc provisoirement de retour à Tana, où je suis même content de retrouver mon hôtel de passe miteux.

On va prendre le temps pour remettre la machine en état, et puis on avisera.

PS : et non, toujours pas de photos. Faudra s’y faire.

Antananarrivé

samedi, octobre 20th, 2012

Ça y est, arrivé depuis hier matin.

La capitale n’est pas trop polluée, l’hôtel que je me suis trouvé n’est pas trop miteux, les WC ne sont pas trop

Bon, on va s’arrêter là 😛

Comme d’habitude, c’est pas le genre de villes auxquelles j’accroche le plus, donc je ne risque pas de m’y éterniser.

Normalement, je devrais partir demain pour Antsirabe, où ça devrait être plus sympa.

Oui, y a pas grand chose à raconter pour le moment…

PS : Ah, et confirmation que les connexions internet, ça va être rigolo…