Archive for the ‘Nouvelle-Zélande’ Category

Pleins de photos et plein de mercis

vendredi, mai 13th, 2016

Hello !

Avec un peu de retard, voici toutes les photos du voyage…

Hong-Kong :

  • Salar de Uyuni

Hong-Kong


Corée du Sud :

  • Sucre

Séoul

Sokcho

Gyeongju

Busan


Japon :

  • Cochabamba - La Paz - Copacabana

Fukuoka

Osaka

Kyoto

Miyajima

Hiroshima

Gifu

Nagoya

Tokyo


Taïwan :

  • Puno

Taipei

Hualien

Parc Taroko

Dulan


Philippines :

  • Cuzco - Machu Picchu

Manille

Banaue

Sagada

Anilao


Australie :

  • Ubud

Nouvelle-Zélande :

  • Padangbai

Etats-Unis :

  • Gili Air, via Lombok

Mexique :

  • Mont Rinjani, via Lombok

 

 

La Terre est ronde, Episode VIII : Bis repetita, but not the same

Remerciements / Thanks :

Hong-Kong : Al, Gordon, Hu, Hui, Yan et mon compagnon de  chambrée anglais dont j’ai oublié le prénom.

Corée du Sud : Alessandro, Allison, Ghali, Hee, Kim, Megan, Oliver, Pablo, Stevan, Sunny et Tom.

Japon : Amandine, Amelia, Benji, Brian, Cindy, Clet, Florence, Frank, Hiromi ainsi que son ami dont j’ai oublié le prénom, Isabelle, Lucinda, Mamie Junko, Marlène, Kirsten, Lina, Lorraine, Maia, Mejdou, Nikko,Nikola, Tom, Vincente, Winnie, Yoshi et le retraité Japonais rencontré à l’hôtel d’Hiroshima.

Taïwan : Alec, Colton, Haluk, Inza, Ismael, Jacob, Kara, Kyle, Kyra, Leonie, Monique, Montse, Phil, Sarah, Yz Zhi, ainsi que les clients et le personnel de l’hôtel à Dulan.

Philippines : Andrew, Carl, Hamich, John et sa copine dont j’ai pas retenu le nom, Kirsten (encore 🙂 ), Krassy, Lino, Lorraine (encore 🙂 ), Lova, Nicolas, Omar, Oscar, Ricardo et Ruben.

Australie : Adam, Alicia, Anatole, Andreas, Brice, Carlo, Cat, Chloé, Clara, Clémence, David, Donatien et son binôme dont je n’ai pas retenu le nom, Eden, Elissa, Emilie, Hector, Inès, Jacques, Jonathan, Louis, Marie, Mélissa, Manu, Marlieke, Myra, Nico, Pia, Ron, Shannan, Silvana, Summer, Tony, ainsi que les autres clients et le proprio de l’hôtel de Cairns où j’ai fêté Noël et le papy Indonésien que j’ai croisé sans cesse dans la cuisine de l’hôtel de Sydney.

Nouvelle-Zélande : Anne, Bruce (encore 🙂 ), Christina, Inga (encore 🙂 ), Lisa, Michel, Noémi, Peter, Tarvi (encore 🙂 ), Tony (encore 🙂 ), ainsi que les clients de l’hôtel à Whitianga …et bien évidemment tous les conducteurs qui m’ont pris en stop.

Etats-Unis : Isabelle, Lisa, Megumi.

Mexique : Adrien, Andrea, Arnaldo, Aura, Cesar, Daniela, Danny, Eduardo, Hassen, Irina, Lic, Mathieu, Matteo, Miguel, Pome, Rod, Sasha, Steve, Susie, Victor, Victor (pas le même) et l’Américain dont j’ai zappé le nom à l’hôtel d’Ensenada.

Stop en non-stop (partie 2)

jeudi, mars 3rd, 2016

J’en étais resté au tout début de mon périple dans la péninsule du Coromandel, à Whangamata. La suite s’avère tout autant riche en baffes dans la figure 😎 :

Hot Water Beach :

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Cathedral Cove :

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A Whitianga, je trouve ma solution pour atteindre Auckland en la personne d’une Belge voiturée. Comme on n’est pas particulièrement pressés, même si on quitte le Coromandel, on fait quand même un détour direction la côte Ouest…

Hamilton :

Où les jardins de la ville sont divisés en de multiples thématiques. Extraits :

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Jardin indien.

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Jardin rennaissance.

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Jardin chinois.

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Jardin maori.

Chutes de Wairēinga / Bridal Veil :

Sur la route, on voit au dernier moment un panneau indiquant cette cascade. On s’attend à une petite attraction locale sans prétention. GROSSE erreur 😎 :

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55 mètres de hauteur, ma bonne dame. Et plein d’étoiles dans les yeux.

Raglan :

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Pancake Rocks.

Nos chemins se séparent à Auckland où… il pleut. La fin de mon séjour en Nouvelle-Zélande s’avère donc inhabituellement maussade. Moi qui me faisait une joie de retrouver Auckland, où j’avais de bons souvenirs…

Mercredi 2 Mars, je prends mon… enfin mes avions (transfert à Sydney) pour les Etats-Unis. Avec les joies du décalage horaire, ma journée durera au final quelques 45 heures et 40 minutes. Un chouïa jet-lag.

…Mais ça ne m’empêche de profiter de la soirée tacos et bière(s) gratuits à l’hôtel.

Oui, bon, c’est gratuit, hein, je vais pas passer à côté de l’occasion.

Me voici donc à Los Angeles, où d’autres péripéties m’attendent sans doute. Mais tout ça, c’est pour la prochaine fois 😉

Stop en non-stop

mardi, février 23rd, 2016

Mon équipée à quatre sur l’Île du Sud terminée, il me faut à présent remonter vers l’Île du Nord (mon prochain avion décollant d’Auckland). Pour cela, j’ai recours à l’auto-stop, plutôt facile à pratiquer en Nouvelle-Zélande.

Les débuts à Christchurch sont néanmoins décevants, et après 2h d’attente sans résultat, je me résous à revenir sur mes pas pour prendre un (onéreux) bus. Sur le chemin de retour, je sens soudainement le sol se dérober sous mes pieds. Je pense divaguer sous le coup de la fatigue (longue marche + gros sac  + soleil) …mais j’aperçois alors l’abri de bus juste sous mon nez se balancer tel un morceau de bambou sous l’effet du vent !

Je viens tout simplement de vivre ma première secousse sismique. Le tout a du durer à peine une dizaine de secondes. Fort heureusement, l’intensité de la secousse n’a rien à voir avec les tremblements de terre d’il y a 6 ans. A part l’alarme du banque voisine qui s’est déclenchée, c’est comme si rien ne s’était produit.

A Picton (Nord de l’île du Sud), je prends le ferry pour Wellington. A peine débarqué sur l’Île du Nord, je retente le stop. C’est cette fois-ci beaucoup plus efficace. C’est donc parti pour plusieurs jours de voyage avec bouts de carton parés de calligraphies maladroites de destinations au marqueur indélébile.

Taupo :

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Promontoire de saut à l’élastique au dessus de la rivière Waikato.

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Chutes Huka.

Rotorua :

… où j’ai le bonheur de retrouver une nouvelle fois mes plus anciens amis voyageurs, Tarvi et Inga, rencontrés pour la première fois au Vietnam, il y a 6 ans 🙂
La dernière fois que nous nous étions croisés, il y a 2 ans, la petite Mia ne parlait ni ne marchait. A présent, elle converse en letton avec sa mère, en estonien avec son père, en russe avec sa grand-mère et en anglais avec tout le monde. Et bien sûr, elle marche partout.

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Lac Tarawera, avec son volcan au fond.

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Idem.

Mount Maunganui :

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Waihi :

Modeste bourgade au milieu de collines verdoyantes… et détentrice d’une mine d’or. Passé et présent se côtoient :

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De nos jours, la mine est à ciel ouvert, les techniques de collecte ayant drastiquement changées.

Whangamata :

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Et… à suivre ! 🙂

Magic Zealand

jeudi, février 11th, 2016

Le 2 Février, je quitte Sydney et l’Australie pour retrouver la Nouvelle-Zélande. J’atterris peu avant minuit à l’aéroport de Christchurch, ou je passe une nuit quasi-blanche. Comme d’habitude, je n’ai rien planifié à l’avance, à part que je ne veux pas m’éterniser à Christchurch, toujours une ville-fantôme six ans après le tremblement de terre. Au petit matin, je discute avec un Néerlandais et deux Allemandes dans la même situation et la même forme.

Deux jours plus tard, je suis sur la route avec le même Néerlandais et deux Allemandes. Mais pas les mêmes.

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Nous voici partis direction Queenstown à bord d’une voiture de location qu’on a fièrement baptisé Milka (à cause du chocolat. Cherchez pas à comprendre. Les backpackers donnent souvent des noms à leur véhicules de location).

Que je repasse par des lieux visités deux ans plus tôt ou que je fasse de nouvelles découvertes, l’effet est toujours le même : la Nouvelle-Zélande est un pays dont la magie fonctionne toujours, et je pourrais bien prendre une photo tous les mètres que ça ne suffirait pas à lui rendre justice.

Après plusieurs jours passés à Queenstown, le retour – par une autre route – nous réservera d’autres surprises. Une semaine plus que remplie (et les guiboles aussi).

Extraits (maintenant, je ferme mon clapet et vous avez vos photos) :

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Un lac à côté du Lac Tekapo.

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Sentier de randonnée du glacier Rob Roy (2 heures aller-retour), à côté de Wanaka.

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Sentier de randonnée de Roys Peak (5 heures aller-retour, 1581m d’altitude), à côté de Wanaka.

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Idem.

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Baie de Wilson, à côté de Queenstown.

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Sentier de randonnée de Ben Lomond (5h30 aller-retour, 1748m d’altitude), sur les hauteurs de Queenstown.

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Péninsule d’Otago, à côté de Dunedin.

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Idem.

Ah oui, et j’allais oublier : il y a aussi… ça 😎

The Sound of Silence (…et autres images)

mercredi, janvier 8th, 2014

Voyager, ce ne sont pas que des images, ce sont aussi des sons de toutes sortes. Ce sont notamment des musiques que vous associez inévitablement à certains endroits. Et cette association a de grandes chances de perdurer si vous écoutez la musique en question alors que vous êtes en transit entre 2 points, à bord d’un véhicule plus ou moins confortable 😎

Autant ne pas se voiler la face, ces musiques « on the road » sont souvent de la grosse soupe, chose dont vous avez pertinemment conscience (même sans comprendre forcément les paroles) Ça fait d’ailleurs partie du charme de la chose 😀

Sur ce, on commence le menu avec le plat de résistance, à savoir les photos du voyage :

Australie – Ze Come-back :

  • Perth

Nouvelle-Zélande – Île du Nord :

  • Sydney

Nouvelle-Zélande – Île du Sud :

  • Brisbane - Sydney - Melbourne

Et on termine par le dessert : le nouveau film !!! :))

En effet, je me suis rappelé il y a quelques jours que je n’avais jamais publié les vidéos de mes voyages post-Tour du Monde. C’est désormais chose faite. Oui, vous avez bien compris, il n’y a pas que de l’Océanie, Messieurs-dames, on a aussi mis de l’Indonésie, du Portugal et de la Turquie ! 🙂

Pour voir ce monument du septième art, c’est par ici.

Auto-stop Symphony

vendredi, janvier 3rd, 2014

Comme je deteste les fins de sejour tranquilles, je quitte donc tot Christchurch le lendemain de mon arrivee avec Dunedin (plus au sud) comme destination pifometrique.

Manque de bol, j’ai beau etre matinal, l’unique bus de la journee est deja parti. Je retourne donc a mon hotel, ce qui me donne du coup l’occasion de discuter davantage avec l’allemande et le couple de francais avec qui je partageais ma chambre. Ce qui m’amene a changer mes plans et decider de me rendre a Wanaka, vers l’Ouest.

Ca donne surtout l’occasion de vraiment tester quelque chose que je n’avais qu’effleure – sans succes – a Whangarei : l’auto-stop. Dans le bus m’amenant du centre-ville a l’entree de l’autoroute (point de depart le plus logique pour du stop), j’engage la conversation avec un Polonais qui se trouvait dans le meme hotel que moi. Lui aussi va faire du stop mais veut se rendre en revanche a Tekapo. Comme la premieres parties de nos routes sont identiques, nous decidons d’unir nos efforts. Premiere etape : trouver une pancarte pour ecrire notre destination. Direction le McDo du coin ou on parvient a recupererer du carton aupres des employes. Deuxieme etape : ecrire une destination tres generale (Queenstown) et de facon lisible. On entre dans une brasserie deserte ou on trouve un feutre indelebile.

Voila, on est fin prets. Plus qu’attendre. Force est de constater que ca n’est pas aussi simple qu’on nous l’avait dit. Peut-etre le fait que nous soyons deux et des hommes (barbus) n’aide pas non plus. Au bout de vingt minutes, une Danoise finit par nous sauver. Suivent deux Allenands, puis un Neo-Zelandais, puis encore un autre. Force est de constater que de facon generale, ce ne sont pas les locaux qui semblent les plus aptes a avoir pitie de nous.

En fin d’apres-midi, nous arrivons a Tekapo, et la vue est magnifique. Le vent aussi, d’ailleurs 😛

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Je me rends a l’evidence et decide de rester ici, plutot que tenter de continuer de facon tres hypothetique jusqu’a Wanaka. Une derniere surprise nous attends neanmoins : c’est complet. Partout. Les hotels bon marche, les campings, les palaces…

Les Neo-Zelandais sont eux aussi en vacances, et la proportion hotels/flux de touristes est assez faible. Vu la meteo annoncee pour la nuit, dormir a la belle etoile parait illusoire (en plus, pas de tente et impossible d’en louer, et le Polonais n’a meme pas de duvet). Finalement, nous parveons a arracher une chambre d’ « urgence » dans un hotel couteux, quitte a faire mal a nos porte-monnaies.

Mais bon, comme d’habitude, en Nouvelle-Zelande, t’as beau etre dans la m…., t’as toujours quelque chose de beau a regarder pour compenser 😎

Le lendemain, direction Wanaka, a nouveau en stop. Nos anges gardiens sont cette fois-ci un couple Belge puis deux Singapouriennes. Au fur et a mesure des kilometres, les montagnes se font plus jaunes, ce qui est une premiere pour moi dans ce pays si vert.

En chemin, on tombe sur ÇA :

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On parvient a Wanaka plus facilement et plus tot qu’a Tekapo.

Ah, et on a trouve un hotel bon marche, cette fois ^^

Je suis… un homme pressééé

mercredi, janvier 1st, 2014

A peine revenu du Abel Tasman Park qu’il faut se preparer pour le reveillon (et donc tenter de se reposer un peu avant). Quatre heures avant l’echeance fatidique, je n’ai toujours personne avec qui feter la nouvelle annee. Ca ne dure pas. Un miracle se produit, et les innombrables jeunes backpackers allemands de mon hotel (beauuuuuuuucoup de jeunes allemnands en Nouvelle-Zelande) ont laisse la place – en partie – a un groupe plus mixe avec lequel je sympathise vite : Argentins, Chilienne, Espagnols, Estoniens, Francais, Allemands (oui, quand meme) et Neo-Zelandais. On fete ca comme il se doit sur la place de la cathedrale ou se tient un concert. Vu la taille de la ville, ca fait presque fete au village. Ah, et la police ne plaisante pas avec l’alcool (perimetres bien delimites de consommation). En tout cas, ca fait moins bizarre que Noel.

Je ne m’attarde pas trop apres minuit, car je dois – a nouveau – prendre un bus le lendemain. Mon temps se compte en jours desormais, et je n’ai encore fait que le Nord de l’Ile du Sud.

Direction Christchurch donc, d’ou decollera mon avion de retour. J’ai bien choisi mon jour pour rester enfermer dans un vehicule : les deux premieres heures du parcours se resument a des trombes d’eau. Quand je pense que j’etais cense etre encore dans le Abel Tasman Park…

Ca se calme par la suite, et on fait une pause a mi-chemin, a Kaikoura. L’endroit est touristiquement repute pour ses baleines (a observer via des tours en bateau pas donnes, forcement…) C’est sympa pour se degourdir les jambes, mais je ne pense pas que je loupe quelque chose d’essentiel en ne restant pas plus longtemps.

J’arrive a Christchurch en fin d’apres-midi. A l’hotel, on me demande de me decider assez vite pour dire si je reste deux nuits en plus ou pas. C’est psychologiquement tres mal joue, car c’est le meilleur moyen de ne pas me donner envie de rester 😛 (d’autant plus que sans etre immonde, l’hotel n’a vraiment pas de quoi se la peter…)

Le soir, je vais me ballader en centre-ville, et j’ai l’occasion de constater par moi-meme ce que m’avait dit un Estonien la veille : la ville ne s’est toujours pas retabli des seismes de 2011, et avec ces zones barrees et ses immeubles en reconstruction, l’endroit ressemble a une ville-fantome.

Bref, autant tester un autre endroit pour les derniers jours de voyage, avant de revenir pour prendre l’avion.

Je suis… un homme pressééé, un homme pressééé…

La Marche impitoyable

mardi, décembre 31st, 2013

A Picton a succede Nelson, une centaine de kilometres a l’Ouest. La, je ne peux que constater que mes crapahutages incessants des derniers jours (semaines ?) m’ont epuise tant physiquement que mentalement. La ville ne propose pas grand chose d’interessant, mais je peux comater tranquillement au bord de la riviere et il faut de toute maniere que je me repose un minimum.

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Mais cela ne dure guere longtemps, car mes jours chez les Kiwis sont comptes. Je decide de me rendre dans le parc naturel voisin, baptise Abel Tasman. On m’en a dit du bien, et tous les prospectus touristiques du coin en parlent comme du truc majeur a faire. La meteo prevue n’est pas geniale, mais sur les trois jours que je reserve a l’expedition, le second devrait etre (le seul) ensoleille. Je decide donc de tenter le coup.

Mon premier jour est assez ingrat : la pluie ne cesse que dans la seconde moitie de l’apres-midi et, malgre l’abri souvent procure par les arbres, j’en prends quand meme bien sur la tronche, et le sentier n’en est pas moins boueux. Par ailleurs, je dois avouer que je suis assez decu : j’ai un peu le meme sentiment avec le lieu qu’avec Halong Bay au Vietnam. A savoir que c’est beau certes, mais je ne trouve aucune connection particuliere avec l’endroit. Et j’ai vu plus impressionnant dans le pays.

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En fin d’apres-midi, j’ai parcouru la moitie du sentier cotier (environ 6 h de marche) et je suis a peu pres sur de ma decision : ce que j’ai vu jusqu’a present ne me donne pas une envie irresistible de continuer. Mais pour l’heure, j’ai des besoins plus urgents : je suis oblige de passer la nuit sur place et je n’ai reserve aucun dans aucun des campings et autres hebergements dissemines dans le parc. Reservation qui est obligatoire, bien entendu. Il me faut donc trouver un coin pour dormir parfaitement illegal, en esperant ne pas me faire debusquer par les gardiens.

La chance veut que cinq minutes a cote de mon point d’arret se trouve une plage bien planquee, a l’abri du vent, avec toilettes et point d’eau integres qui plus est. Et voici comment je passe la nuit dans mon sac de couchage …etale sur une table en bois. Nuit pas tres agreable car je dois subir durant plusieurs heures un mal de tete surgi d’ou ne sais-je.

Le lendemain, lever a 5 h – avant le soleil – et depart une demi-heure plus tard, en meme temps que lui. Et c’est parti donc pour la marche retour, toujours en esperant ne pas se faire intercepter par un gardien un peu trop besogneux. Durant deux heures, je marche sans croiser personne et au bout de trois, je n’ai rencontre qu’une randonneuse. Enfin, en un temps record de quatre heures et cinquante minutes, je torche le trajet. Pour le repos, on repassera 😛

 

Même quand il fait moche, c’est beau

vendredi, décembre 27th, 2013

Je ne peux definitivement pas dire que Wellington soit la ville neo-zeolandaise m’ayant presente le meilleur accueil. Nichee dans une cuvette dont les sommets sont dissimules par la brume, la capitale « beneficie » par ailleurs d’un tres fort vent quasi-continu (et – fait du hasard – particulierement juste devant la facade de mon hotel). Ajoutez a cela la pluie pour mon premier jour. Ce climat un chouia ingrat pour la saison est du a la position geographique de l’endroit : en plein dans le detroit entre les iles du Nord et du Sud, soit exposee a tous les vents et courants.

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En dehors de cela, la ville offre un interet si ce n’est nul du moins assez limite. La veille de Noel, comme je ne me rejouis pas franchement a l’idee de bouffer mon traditionnel sandwich tout seul, j’aborde une hollandaise de l’hotel et nous nous mettons d’accord pour faire un repas special pour l’occasion. Et ce sera donc un… couscous de Noel 😀

C’est d’ailleurs assez amusant de constater que la plupart des autres residents ont eux aussi voulu faire un repas special pour l’occasion, et que pour l’essentiel, ca n’a rien a voir avec Noel non plus ^^

Le lendemain soir, j’embarque enfin pour l’ile du Sud. J’ai la bonne idee de monter sur le ponton du ferry pour admirer la vue de la cote. Le vent est encore – beaucoup – plus fort qu’a Wellington et il faut faire un minimum attention. Paradoxalement, le brin de paille que je suis ressens une immense bouffee de puissance, au coeur des elements.

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Trois heures plus tard, je debarque enfin sur l’ile du Sud, a Picton plus precisemment.

Le lendemain matin me confirme mon impression initiale : a l’abri dans sa baie, le village va devoiler bien plus de merveilles que Wellington.

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Pour faire court, j’ai randonne durant six heures le long de la cote, et j’ai pas arrete d’avoir droit a des trucs comme ÇA 😎 :

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Taupo, un nom prédestiné

lundi, décembre 23rd, 2013

Lundi matin : depart de Rotorua, mal reveille et sous la pluie. Des le lever, la tristesse s’est emparee de moi. Je realise que cela fait depuis deux semaines que je voyage et que cela doit jouer (le fameux yoyo emotionnel du voyageur). Sur la suggestion d’un camarade grimpeur syndiqué de Montpellier, je me rends a Taupo, situee a une heure de Rotorua, au bord du lac homonyme.

Une fois parvenu a destination, mon malaise ne s’estompe pas et je decide assez rapidement de ne pas m’eterniser : il faut que je conserve suffisamment de temps pour parcourir l’ile du Sud, moins peuplee et donc moins deservie en transport. J’achete donc mon billet pour Wellington (la capitale, situee au Sud de l’ile du Nord. Vous suivez ? 😛 ).

Avantage : c’est un bus de nuit. Donc j’economise une nuit d’hotel.

Inconvenient : c’est un bus de nuit. Et il effectue son depart a minuit quarante-cinq.

Je passe donc la majeure partie de la journee a attendre, en me balladant sur les rives du lac et de la riviere communicante …avec l’integralite de mon barda sur le dos.

En fin d’apres-midi, a court d’idee pour passer le temps, je consulte une nouvelle fois machinalement la carte de la ville. Et remarque soudain la presence de trois mots magiques.

Climbing. Rock. Wall.

Direction dare-dare la peripherie de la ville (toujours a pied, evidemment), a la recherche de la caverne d’Ali Baba. Arrive a proximite, je decouvre en bonus une vue sur la riviere epoustouflante que je n’aurais jamais pu contempler si je n’avais pas succombe a mon addiction grimpistique. Ils sont forts, ces paysagistes neo-zelandais.

Bon, le mur n’a rien d’exceptionnel (situe dans un gymnase, il me rappelle mes debuts a Angers et Lille), mais je peux avoir ma dose de tripote-prises et le peu de grimpeurs presents semblent raisonnablement aussi fous qu’a ma taniere montpellieraine. Bref, la journee n’est donc pas perdue et je me suis fait mon cadeau.

Joyeux Noël, les gens 🙂

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