Hello tout le monde ! 🙂
Pas mal de choses se sont passées ces dernières heures :
Vendredi matin :
Avec un couple de jeunes Taïwanais adorable rencontré Mardi dernier, nous faisons une dernière expédition ensemble jusqu’au Wat Po (wat = temple au passage. Le terme reviendra plus tard) où l’on trouve une gigantesque statue dorée d’un Bouddha couché, une école primaire et une école réputée de massage (thaï of course). Pour nous rendre à Wat Po, nous prenons une embarquation sur le fleuve Chao Phraya, frontière ouest naturelle de Bangkok (en gros, ca donne à l’ouest : le centre historique, au centre et à l’est : les nouveaux quartiers d’affaires avec le Sky Train (métro aerien) et le métro tout court. Le réseau fluvial est conçu comme une sorte de bus sur l’eau, car il n’est pas emprunté que par les touristes.
Sur place, après avoir vu une démonstration de Boxe Thaï Mercredi soir, des jeunes jouer à cette variante locale du Volley-Ball avec les pieds (je sais plus le nom) Jeudi aprem dans Lumpini Park, je ne peux donc passer à côté du troisième sport national… à savoir le massage. Massages des pieds uniquement je précise (désolé de décevoir les pervers en herbe parmi vous).
Bilan : mouaif. En plus, je suis chatouilleux de la voute plantaire.
Mais pas de temps à perdre, il faut absolument que je prenne ce bus pour Ayutthaya.
Vendredi apres-midi :
Grâce aux mots en thaï (nom de la ville et adresse de l’hôtel) que m’a donné la fille de l’auberge à Bangkok et l’aide spontanée de plusieurs collégiens thaï, je parviens à poser mes fesses dans le fameux bus.
Je sais que le trajet dure environ 2 heures, mais je n’ai aucune idée précise quand à l’endroit où le bus va me deposer. Je suis le seul non-thaï à l’intérieur du transport. Tandis que la télé à l’avant du véhicule diffuse en boucle les mêmes clips de chansons à l’eau de rose avec des couples de jeunes délicieusement mièvres, je m’enquiers auprès du controleur de mon point de chute. Mais mon « excuse me » est direct rembarré par un signe de tête affirmatif. Ce qui ne veut pas dire en fait qu’il sait où je dois descendre, mais qu’il ne parle pas anglais et ne veut quand même pas perdre la face (vis à vis des autres dans le bus je suppose). Il commence à faire nuit (il est 18-19h) et je me dis que je vais certainement bien galérer pour trouver ma nouvelle auberge.
Soudain, je vois le sigle distinctif International Hostelling sur le côté gauche de la chaussée, je hurle un « stop ! » et me précipite vers le chauffeur. J’ai eu du bol.
Mais pas de temps à perdre : je n’ai toujours pas mangé et rien ne me dit que je vais encore trouver des trucs ouverts. Une voyageuse américaine à l’auberge m’indique un endroit approprié, avec « plein de lumières ». Je galère un peu pour trouver.
Finalement, j’arrive sur une place avec une minuscule supérette et plusieurs étals. Une musique datée résonne dans la nuit. Y’a un côté « Bar Le Terminus ». Une sensation que j’avais déjà connue au Montenegro. J’adore 8)
J’ai trop faim, aussi je me risque sur le poulpe (ou la pieuvre) grillé proposé par ce qui me semble être un couple de Thénardier. En fait, ils sont tous gentils, lui cuisant la viande et elle la découpant. A ma droite, une petite fille d’environ 12 ans fait des pancakes avec une dextérité certaine. Mon côté fleur bleue fond et j’en achète un à la petite Cosette (bon, elle a quand même un portable, Cosette).
Finie Bangkok l’infernale. Je sens que je vais me plaire ici. 🙂