Hé non, pas de titre avec un jeu de mots foireux aujourd’hui 😛
Mon état de santé s’améliorant un peu et ne disposant pas d’un temps de séjour infini, je décide de me rendre hier matin sur Majunga, ville côtière du Nord-Ouest située à plus de 300km de Tana. Je prends le taxi-brousse avec Manon, une Française que j’ai rencontrée la veille dans mon désormais légendaire hôtel de la capitale.
Au programme dix… – pardon – onze heures de trajet avec pas mal de virages et de dénivelés sur une route qui a au moins le mérite d’être goudronnée. J’ai cru choisir judicieusement en prenant la place du milieu à côté du chauffeur. Erreur fatale : chaque fois qu’il repasse en cinquième – c’est-à-dire souvent – mon genou gauche déguste. La route n’est pas très fréquentée, hormis par d’autres taxi-brousse et plusieurs poids lourds, souvent de l’entreprise THB (la bibine locale).
Evidemment, un trajet en taxi-brousse ne serait rien sans l’accompagnement musical : on commence par la radio diffusant des petites annonces sur fond de musique disco (toujours la même). Au bout d’un moment, comme la radio ne capte plus, le chauffeur plein de ressources branche sa clé USB sur l’allume-cigares pour jouer son propre échantillon de musiques. Le problème ? Chaque fois que le véhicule passe un dos d’âne (c’est-à-dire souvent) ou un nid de poule (c’est-à-dire autant) ou voire même qu’il klaxonne, la clé USB s’arrête… puis reprend le morceau en cours… depuis le début.
Cinquante fois de suite la même mélodie sirupeuse, je vous laisse imaginer 😛
Et puis que serait un trajet de ce genre sans quelques ponts dignes d’Indiana Jones ? Des structures métalliques dont le sol est composé de tôles plus ou moins plates, plus ou moins vissées ou plus moins pas percées ?
Mais ce trajet, c’est aussi l’occasion de passer des hauts plateaux à des paysages plus forestiers. Les parois rocheuses dévoilent des couleurs rouges, vertes et jaunes magnifiques 8)
Bon, maintenant, on va voir à quoi ressemble la mer 🙂
A plus !