Même quand il fait moche, c’est beau

Je ne peux definitivement pas dire que Wellington soit la ville neo-zeolandaise m’ayant presente le meilleur accueil. Nichee dans une cuvette dont les sommets sont dissimules par la brume, la capitale « beneficie » par ailleurs d’un tres fort vent quasi-continu (et – fait du hasard – particulierement juste devant la facade de mon hotel). Ajoutez a cela la pluie pour mon premier jour. Ce climat un chouia ingrat pour la saison est du a la position geographique de l’endroit : en plein dans le detroit entre les iles du Nord et du Sud, soit exposee a tous les vents et courants.

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En dehors de cela, la ville offre un interet si ce n’est nul du moins assez limite. La veille de Noel, comme je ne me rejouis pas franchement a l’idee de bouffer mon traditionnel sandwich tout seul, j’aborde une hollandaise de l’hotel et nous nous mettons d’accord pour faire un repas special pour l’occasion. Et ce sera donc un… couscous de Noel 😀

C’est d’ailleurs assez amusant de constater que la plupart des autres residents ont eux aussi voulu faire un repas special pour l’occasion, et que pour l’essentiel, ca n’a rien a voir avec Noel non plus ^^

Le lendemain soir, j’embarque enfin pour l’ile du Sud. J’ai la bonne idee de monter sur le ponton du ferry pour admirer la vue de la cote. Le vent est encore – beaucoup – plus fort qu’a Wellington et il faut faire un minimum attention. Paradoxalement, le brin de paille que je suis ressens une immense bouffee de puissance, au coeur des elements.

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Trois heures plus tard, je debarque enfin sur l’ile du Sud, a Picton plus precisemment.

Le lendemain matin me confirme mon impression initiale : a l’abri dans sa baie, le village va devoiler bien plus de merveilles que Wellington.

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Pour faire court, j’ai randonne durant six heures le long de la cote, et j’ai pas arrete d’avoir droit a des trucs comme ÇA 😎 :

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