Panamania

février 18th, 2015

Après un mini-bus, un bateau, un bus, un passage de frontière sans histoire et deux autres bus (en gros 5 heures de transport, sans les pauses intermédiaires), me voici arrivé à Boquete, Panama, à 1000 et quelques mètres d’altitude.

Ici, plus rien à voir avec la jungle, sa chaleur moite et ses bruits incessants : le décor paraît presque alpin, je randonne essentiellement sur du bitûme (du moins pour l’instant) quasi-seul dans un quasi-silence, avec un petit vent frais bienvenu.

Concernant le premier ressenti facon « Bébert au Cafe du Commerce », si je devais comparer le Panama au Costa Rica (du peu que j’ai vu de chaque pays), je dirais que le premier est un peu plus pauvre que le second, sans doute du fait d’une situation politique moins stable sur la durée que son voisin. Après, le deux pays recevant pas mal d’argent des Etats-Unis, c’est loin d’être la misère extrême. Autre remarque : la présence d’Amérindiens, en tenue traditionnelle colorée; si le Costa Rica est aussi très métissé (comme pas mal de pays d’Amérique latine), je n’en avais pas aperçu là-bas.

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Welcome (back) (again) to the Jungle

février 16th, 2015

Je ne lâche plus mes deux Allemands de Puerto Jiménez : nous voilà parti pour Los Brazos del Tigre (« Les Bras du Tigre », en référence aux deux bras du fleuve – le Rio Tigre – passant par cette localité) à une heure de bus. Après une demi-heure de marche ascendante, nous atteignons notre bien spécial hôtel : une modeste bâtisse en bois totalement isolée en haut d’une colline. Mieux vaut avoir prévu de faire ses provisions avant, sinon il faut se taper les trente minutes de redescente. Ajoutons par ailleurs que l’unique échoppe du village ne propose vraiment pas grand chose 😛

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Autrefois, Los Brazos comptait des milliers d’habitants, chercheurs d’or pour la plupart. Aujourd’hui, il n’y a guère qu’une centaine de résidents, plus quelques touristes avides de rando et d’expérience écolo au calme.

Niveau ballades, on est servi, même si ca implique souvent de se lever plus qu’aux aurores (de toute manière, j’ai quasiment pas eu de mâtinée « standard », depuis mon arrivée au Costa Rica). Lever et coucher de soleil, faune et flore quasiment aussi riche que dans le Corcovado (et gratuitement, cette fois 😎 ) plus baignades dans des cascades en bonus.

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Tout paradis a néanmoins ses revers : pour une des premières randos, je choisi fort intelligemment de partir pieds nus (marre de devoir mouiller ou enlever les chaussures sans cesse pour les traversées de cours d’eau). En cours de route, je ressens comme une très désagréable piqûre – puis plusieurs – sur ma tête, puis sur pas mal d’endroits de mon corps. Je pense à une araignée, mais pas du tout : il s’agit en fait d’une armée de fourmis dont j’ai coupé négligemment le chemin avec mes petons. La sanction a été immédiate.

Malgré une vigilance accrue, nous ne sommes pas au bout de nos surprises : au bout d’un moment, le sentier s’avère ni plus ni moins être que la rivière elle-même. Sympa de devoir marcher pieds nus sur des caillous fort variés avec le courant, la fatigue et le serpent.

Ah oui, le serpent.

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Je suis passé juste à côté sans le remarquer, mais l’Allemand derrière moi pousse un cri car il a failli poser le pied dessus. C’est que c’est balèze en camouflage, ces bestioles. Quand je pense que j’aurais pu poser la main sur la rocher sur lequel il se tenait, afin d’avoir d’assurer mon équilibre…

Heureusement, tout venimeux qu’il soit (4 heures de délai en cas de piqûre…), il est plutôt du genre débonnaire : en gros, il « dort » en attendant des proies, ce que nous ne sommes pas pour lui. La marche prend quand même un tour plus paranoïaque.

Les soirs, nous nous remettons de nos longues heures de marche et rencontres animales multiples en contemplant les étoiles et nous offrant des tambouilles monstres. On a du bol, un des deux Allemands (Monsieur j’ai vu le serpent) s’y connaît niveau cuisine. Un exemple de diner parmi d’autres : rix + noix de coco (fruit et lait) + curry + oeufs + thons + haricots + maïs + oignon + ail + poivre 😎

Au bout de quatre jours riches en aventures et en calories, nous quittons cette jungle « bon rapport qualité/prix » et reprenons nos routes solitaires : l’un vers le centre du pays, l’autre vers le Nicaragua (au Nord) et le dernier (bibi) vers le Sud, à savoir le Panama…

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Welcome to the jungle

février 11th, 2015

San José ne fait que me confirmer deux choses :

  1. Les capitales ne sont généralement pas des villes très intéressantes.
  2. Le Costa Rica, c’est cher.

Je n’ai donc pas trop intéret à m’attarder dans les parages. Dans l’idée de me rendre au Panama voisin, je prends un bus pour Puerto Jiménez, au Sud du pays. 6 à 7 heures de route plus tard, je débarque dans un dortoir où je vais la connaissance de deux Allemands. On a tous les memes problemes de budget, mais malgré tout, on voudrait bien profiter un peu des parcs nationaux.

Le lendemain, on saigne nos porte-monnaies pour s’offrir une excursion de deux jours et une nuit dans le Corcovado. Un couple de Québéquois se joint à nous (allégant le cout financier par la meme occasion).

Ca serait assez long de vous lister tout ce qu’on s’est pris dans les yeux (et les jambes), mais voici un (très) petit apercu 🙂

Welcome to the Jungle 😎

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Rakia photographique

octobre 12th, 2014

Et voici les photos ! Il y en a pas mal …mais j’ai quand même l’impression d’avoir loupé pas mal de trucs ^^;;;

Bulgarie :

  • Buenos Aires

Sofia

Vratsa

Karlukovo

Rila


Macédoine :

  • Colonia

Prilep


Grèce :

  • Santiago

Turquie :

  • Valparaiso

Bafa Gölu


La Terre est ronde, Episode VI : Rock’n Rain over the Road

Remerciements / Thanks :

A partir de la Bulgarie : Adéla, Alex, Andrej, Andreas, Arnaud et Stéphanie, Cécile, Chang, Charles (le grand), Charles (le doc), Cynthia, Dani, Didier, Edouard, Gaétan, Geri, Gurvan, Ingo, Ioana, Isabelle, Javier, Jérôme, John, Jojo, Lionel et Véronique, Max, Michael, Nikolay le chauffeur de bus, Rajim, Romain, Sandro, Stephen, Tobi et un Tchèque anonyme dont j’ai oublié le prénom

A partir de la Macédoine : Charlotte, Claire, Guilhem, Josh, Joshua

A partir de la Grèce : Gaëlle, Michel, Nathan, Prune

A partir de la Turquie : Bob le chien du camping

 

Bretzel RocTrip, acte 2 : le mystère des T-Shirts aux pinces d’or

octobre 10th, 2014

(Pour la partie 1, c’est ici)

Deux constantes marquent la premiere moitié de notre périple grimpistique :

  1. une météo excecrable 75% du temps (ce qui restreint evidemment drastiquement le nombre de jours, secteurs, voies et blocs grimpables)
  2. des trajets en bus toujours marqués par des incidents divers.

Retard systématique d’au moins une heure sur les horaires annoncés ? Oui.

Pneu crevé ? On l’a eu (sans pneu de secours dans la soute du bus, donc attente supplémentaire pour en acheminer un).

Chauffeur qui se retrouve dans un cul-de-sac parce qu’il ne connait pas la route ? Ouaip (marrant le demi-tour quand le bus trimballe une charette).

Mardi 23 Septembre :

Rila, notre troisieme et derniere étape bulgare, est tellement marquée par le sceau de l’humidité et du désarroi que nous (= ceux qui utilisent le bus comme unique moyen de transport) parvenons a convaincre l’organisateur du voyage de nous faire partir pour la Macédoine un jour plus tot que prevu.

Nous voila donc embarqués pour la frontiere bulgaro-macédonienne (avec une heure de retard au depart, mais la, c’est Gaetan et moi qui sommes coupables : lasses d’attendre sous la pluie la décision de partir ou non de Rila, on etait allés visiter le monastere voisin). L’examen des passeports a la douane bulgare prend un certain temps, mais on finit par passer.

C est parti pour la douane macédonienne. Deja, le gars a l’air moins commode (son flingue a la ceinture n’aidant pas a adoucir son image). Attente encore. Finalement, ça passe.

Mais en fait non.

Mic-mac : notre charette trimballe pas moins de 2000 T-shirts Petzl (destinés a ceux inscrits pour le Trip) et le douanier pense que nous voulons les revendre en Macedoine. Retour dans le no man’s land bulgaro-macédonien.

Que faire de ces T-shirts ? Laisser la charette en plan ?

Non, mieux.

Les organisateurs decident de nous faire passer par une autre frontiere (ce qui nous rajoute tout de meme trois grosses bonnes heures de route) : destination donc la frontiere bulgaro-…grecque ! Il est prevu de déposer les T-shirts a Thessalonique (en Grece donc), ou nous dormirons également. La Macédoine attendra le lendemain.

Sauf que… non, c’est deja fou, mais encore trop simple : le douanier bulgare refuse de nous laisser repasser dans l’autre sens… car nous n’avons pas eu le tampon indiquant que nous venons de Macédoine !

Re-demi-tour pour la douane macedonienne et son tampon, re-re-demi-tour pour la douane bulgare. On passe, enfin. On y sera restés deux heures et demie.

A Thessalonique, ca n’est pas encore fini car la ville est immense, et nous n atteignons notre hotel qu’a minuit. Ou nous nous dépechons de debarquer les 2000 T-shirts malefiques (ca fait beaucoup de cartons).

Parti pour parti, nous decidons d’aller manger en ville, puis ecumer un bar, voir peut-etre un peu plus. La musique est a 200 000 decibels et on risque d’etre moins vaillants le lendemain, mais on peut enfin se bouger et se défouler, au bout de cette journee épique.

Bretzel RocTrip, acte 1

octobre 3rd, 2014

Lundi 15 Septembre :

Mon séjour à Sofia s’achève, et je dois à présent rejoindre par mes propres moyens le rassemblement de grimpeurs du Petzl RocTrip, dont la première étape bulgare est Vratsa, à environ 120 km au Nord de la capitale. Au bout d’une heure et demie/2 heures de bus, j’arrive à destination et découvre ce qui ressemble de premier abord à une charmante ville typiquement soviétique, avec ses immeubles gris en ruines. Comme il pleut toujours, le côté coquet du lieu s’en trouve accentué.

Je m’attendais – naïvement – à quelques banderoles « Welcome in Vratsa, Petzl RocTrip » ou indications du genre, mais que nenni. Je me rends donc à la mairie, où on m’indique – après recherches – que l’événement n’a pas lieu dans la ville, mais dans un village à la sortie de l’agglomération. Soit. Je prends donc un taxi qui, en tout début d’après-midi, me dépose à l’entrée dudit village.

Désert.

 

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Je suis accueilli assez rapidement par un déluge de pluie accompagné de tonnerre, et m’abrite souvent près d’un vieux système de télésièges hors d’état (du moins, je l’espère). Les maisons et poteaux du village sont souvent décorés d’annonces mortuaires en cyrillique. Ambiance.

Au bord de la rivière, je trouve cinq campeurs-grimpeurs tchèques présents ici par hasard, et non pour le Petzl RocTrip. Il ne peuvent me fournir aucune information et se content de partager mon désarroi par rapport à la météo. En fait, il ne s’arrête jamais de pleuvoir : ça faiblit ou ça se renforce périodiquement, c’est tout. Je n’ai jamais vu ça.

Vers 17h, je commence à caresser l’idée de revenir sur Vratsa lorsque je croise d’autres grimpeurs, qui m’indiquent l’emplacement du camp, un peu plus en contrebas. Il n’est pas très rempli, et pour cause : la caravane du Trip, en provenance de Roumanie, est piégée par les inondations monstres sur la route. Nous, premiers arrivants et grimpeurs tchèques indépendants attendons au bar du coin l’arrivée du gros du groupe et – peut-être – une accalmie pendant toute la soirée. La bière locale est notre seul réconfort.

Le lendemain matin, tout le monde est enfin là, et je retrouve Gaétan à l’hôtel à côté.

La pluie est toujours là… et n’a pas fini de s’inviter sur le voyage.

À suivre…

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Se remettre dans le bain : la methode bulgare

septembre 14th, 2014

Lorsque cela fait un certain temps que l on a pas voyage, il y a toujours une periode de readaptation. Il n y a pas 3000 facons de reprendre ses marques. En voici une :

  1. Avoir seulement une heure de correspondance a l aeroport d Istanbul en theorie.
  2. Avoir a peine plus d une demi-heure en pratique car le premier avion est en retard.
  3. Traverser l aeroport en courant, car la porte d embarquement est a l autre bout du batiment.
  4. Arriver a destination …et decouvrir que son bagage n a pas pris le deuxieme vol, lui.
  5. Se perdre dans la ville a dix heures du soir, et essayer de trouver son hotel …en se trompant systematiquement de rue, de raccourci et de sens sur les boulevards. Avec des inscriptions en alphabet cyrillique. Et sous une pluie torrentielle, evidemment.
  6. Vous etes fin pret.

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The Sound of Silence (…et autres images)

janvier 8th, 2014

Voyager, ce ne sont pas que des images, ce sont aussi des sons de toutes sortes. Ce sont notamment des musiques que vous associez inévitablement à certains endroits. Et cette association a de grandes chances de perdurer si vous écoutez la musique en question alors que vous êtes en transit entre 2 points, à bord d’un véhicule plus ou moins confortable 😎

Autant ne pas se voiler la face, ces musiques « on the road » sont souvent de la grosse soupe, chose dont vous avez pertinemment conscience (même sans comprendre forcément les paroles) Ça fait d’ailleurs partie du charme de la chose 😀

Sur ce, on commence le menu avec le plat de résistance, à savoir les photos du voyage :

Australie – Ze Come-back :

  • Perth

Nouvelle-Zélande – Île du Nord :

  • Sydney

Nouvelle-Zélande – Île du Sud :

  • Brisbane - Sydney - Melbourne

Et on termine par le dessert : le nouveau film !!! :))

En effet, je me suis rappelé il y a quelques jours que je n’avais jamais publié les vidéos de mes voyages post-Tour du Monde. C’est désormais chose faite. Oui, vous avez bien compris, il n’y a pas que de l’Océanie, Messieurs-dames, on a aussi mis de l’Indonésie, du Portugal et de la Turquie ! 🙂

Pour voir ce monument du septième art, c’est par ici.

La Fille du Pays Vert

janvier 4th, 2014

Et voila, la fin approche (et les photos aussi, ca devrait etre vachement rapide, cette fois, vu que j’ai fait au fur et a mesure). Ma fin de voyage a ete precipitee (enfin plus que prevu ^^ ), vu que je suis arrive sur Queenstown …pour en repartir quasi-immediatemment 😀

Les transports et les hotels etant toujours bourres a craquer, c’etait plus prudent de revenir sur Christchurch un jour plus tot que planifie initalement. En stop, evidemment 😎

Enfin, bref.

Environ une semaine plus tot, je debute ma premiere matinee a Picton, au Nord de l’Ile du Sud (oui, je sais, c’est deja complique). A la reception de l’hotel ou je reside, je croise une autre cliente qui cherche des renseignements. Comme elle a l’air un peu perdue, je l’aide un tout petit peu.

Un peu plus tard, alors que je pars pour randonner, je la croise a nouveau en pleine rue. Elle me sourit. Je lui demande d’ou elle vient. Meme si je commence a en avoir entendu pas mal, la reponse me scotche sur place : Groenland.

J’ai du tomber sur la seule voyageuse de ce pays 😀 Je lui dis a plus tard, puis reprend mon chemin.

De retour a l’hotel, nulle trace d’elle. J’ignore d’ou elle venait, ou elle allait, depuis combien de temps elle voyageait. (les questions de crapahuteur basiques pourtant). Je ne connais que son nom et son pays.

Ainsi vont les voyages : vous cotoyez certaines personnes pour vingt-quatre heures, une semaine ou deux minutes. Vous ne les revoyez jamais, ou deux jours plus tard (souvent par pur hasard) ou encore plus de trois ans apres. Mais la marque qu’ils laissent en vous peut etre identique. J’ai tendance a penser que plus on voit d’endroits, plus on y laisse des petits bouts de soi. C’est a la fois agreable et desagreable.

Merci a toi pour ton sourire, fille du Pays Vert, et bonne route, quelle qu’elle soit.

La Terre est ronde, et pourtant…

A Mia et Thaïs, nées chacune quelque part, sur une terre d’aventures.

La Terre est ronde, Episode V : Haka Frenzy at the End of World’s End

Remerciements / Thanks :

Australie : Chris, Monica, Tim

Nouvelle-Zélande : Andrzej, Bastian, Christophe et sa famille, Connie, Daniel, Jessica, Stéphanie et mes autres compagnons de réveillon 2014, David, François, Gary, Gordon et les autres grimpeurs du mur de Taupo, Grégory, Hannah, Lea (et de façon plus générale les groupes de jeunes allemandes qui ne font pas que regarder la tele comme des zombies lorsqu’elles voyagent), Ida et tous les autres conducteurs miséricordieux qui m’ont pris en stop, Irina, Ivo, Jeff, Jolin, Julie, Juliette, Larissa, Lina, Lucas, Merouane, Neil, Nitzan, Noell, Peter, Rick et Robbie, Steffen, Steffen (2), Steffi

Very Special Remerciements / Thanks 🙂

Australie : Michael et Tricia

Nouvelle-Zélande : Tarvi et Inga

Auto-stop Symphony

janvier 3rd, 2014

Comme je deteste les fins de sejour tranquilles, je quitte donc tot Christchurch le lendemain de mon arrivee avec Dunedin (plus au sud) comme destination pifometrique.

Manque de bol, j’ai beau etre matinal, l’unique bus de la journee est deja parti. Je retourne donc a mon hotel, ce qui me donne du coup l’occasion de discuter davantage avec l’allemande et le couple de francais avec qui je partageais ma chambre. Ce qui m’amene a changer mes plans et decider de me rendre a Wanaka, vers l’Ouest.

Ca donne surtout l’occasion de vraiment tester quelque chose que je n’avais qu’effleure – sans succes – a Whangarei : l’auto-stop. Dans le bus m’amenant du centre-ville a l’entree de l’autoroute (point de depart le plus logique pour du stop), j’engage la conversation avec un Polonais qui se trouvait dans le meme hotel que moi. Lui aussi va faire du stop mais veut se rendre en revanche a Tekapo. Comme la premieres parties de nos routes sont identiques, nous decidons d’unir nos efforts. Premiere etape : trouver une pancarte pour ecrire notre destination. Direction le McDo du coin ou on parvient a recupererer du carton aupres des employes. Deuxieme etape : ecrire une destination tres generale (Queenstown) et de facon lisible. On entre dans une brasserie deserte ou on trouve un feutre indelebile.

Voila, on est fin prets. Plus qu’attendre. Force est de constater que ca n’est pas aussi simple qu’on nous l’avait dit. Peut-etre le fait que nous soyons deux et des hommes (barbus) n’aide pas non plus. Au bout de vingt minutes, une Danoise finit par nous sauver. Suivent deux Allenands, puis un Neo-Zelandais, puis encore un autre. Force est de constater que de facon generale, ce ne sont pas les locaux qui semblent les plus aptes a avoir pitie de nous.

En fin d’apres-midi, nous arrivons a Tekapo, et la vue est magnifique. Le vent aussi, d’ailleurs 😛

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Je me rends a l’evidence et decide de rester ici, plutot que tenter de continuer de facon tres hypothetique jusqu’a Wanaka. Une derniere surprise nous attends neanmoins : c’est complet. Partout. Les hotels bon marche, les campings, les palaces…

Les Neo-Zelandais sont eux aussi en vacances, et la proportion hotels/flux de touristes est assez faible. Vu la meteo annoncee pour la nuit, dormir a la belle etoile parait illusoire (en plus, pas de tente et impossible d’en louer, et le Polonais n’a meme pas de duvet). Finalement, nous parveons a arracher une chambre d’ « urgence » dans un hotel couteux, quitte a faire mal a nos porte-monnaies.

Mais bon, comme d’habitude, en Nouvelle-Zelande, t’as beau etre dans la m…., t’as toujours quelque chose de beau a regarder pour compenser 😎

Le lendemain, direction Wanaka, a nouveau en stop. Nos anges gardiens sont cette fois-ci un couple Belge puis deux Singapouriennes. Au fur et a mesure des kilometres, les montagnes se font plus jaunes, ce qui est une premiere pour moi dans ce pays si vert.

En chemin, on tombe sur ÇA :

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On parvient a Wanaka plus facilement et plus tot qu’a Tekapo.

Ah, et on a trouve un hotel bon marche, cette fois ^^