A peine revenu du Abel Tasman Park qu’il faut se preparer pour le reveillon (et donc tenter de se reposer un peu avant). Quatre heures avant l’echeance fatidique, je n’ai toujours personne avec qui feter la nouvelle annee. Ca ne dure pas. Un miracle se produit, et les innombrables jeunes backpackers allemands de mon hotel (beauuuuuuuucoup de jeunes allemnands en Nouvelle-Zelande) ont laisse la place – en partie – a un groupe plus mixe avec lequel je sympathise vite : Argentins, Chilienne, Espagnols, Estoniens, Francais, Allemands (oui, quand meme) et Neo-Zelandais. On fete ca comme il se doit sur la place de la cathedrale ou se tient un concert. Vu la taille de la ville, ca fait presque fete au village. Ah, et la police ne plaisante pas avec l’alcool (perimetres bien delimites de consommation). En tout cas, ca fait moins bizarre que Noel.
Je ne m’attarde pas trop apres minuit, car je dois – a nouveau – prendre un bus le lendemain. Mon temps se compte en jours desormais, et je n’ai encore fait que le Nord de l’Ile du Sud.
Direction Christchurch donc, d’ou decollera mon avion de retour. J’ai bien choisi mon jour pour rester enfermer dans un vehicule : les deux premieres heures du parcours se resument a des trombes d’eau. Quand je pense que j’etais cense etre encore dans le Abel Tasman Park…
Ca se calme par la suite, et on fait une pause a mi-chemin, a Kaikoura. L’endroit est touristiquement repute pour ses baleines (a observer via des tours en bateau pas donnes, forcement…) C’est sympa pour se degourdir les jambes, mais je ne pense pas que je loupe quelque chose d’essentiel en ne restant pas plus longtemps.
J’arrive a Christchurch en fin d’apres-midi. A l’hotel, on me demande de me decider assez vite pour dire si je reste deux nuits en plus ou pas. C’est psychologiquement tres mal joue, car c’est le meilleur moyen de ne pas me donner envie de rester 😛 (d’autant plus que sans etre immonde, l’hotel n’a vraiment pas de quoi se la peter…)
Le soir, je vais me ballader en centre-ville, et j’ai l’occasion de constater par moi-meme ce que m’avait dit un Estonien la veille : la ville ne s’est toujours pas retabli des seismes de 2011, et avec ces zones barrees et ses immeubles en reconstruction, l’endroit ressemble a une ville-fantome.
Bref, autant tester un autre endroit pour les derniers jours de voyage, avant de revenir pour prendre l’avion.
Je suis… un homme pressééé, un homme pressééé…